Reine : voici encore un beau vieux nom qu'on donnait souvent autrefois, y compris sous sa forme latine de "Regina".
Sainte Reine était une martyre. Le récit de sa "passion" n'a pas de valeur historique ; cependant, le culte de sainte Reine était très ancien et l'on peut penser qu'il s'agit d'une martyre des premiers siècles.
On en trouve trace, dès le début du VIIe siècle, dans une localité qui porte son nom, dans le département de la Côte d'Or : Alise-Sainte-Reine. En 1923, un groupe d'archéologues a déblayé en ce lieu les vestiges d'une église mérovingienne, probablement dédiée à cette martyre.
Un rappel de l'histoire de France s'impose ici : Alise-Sainte-Reine, c'est Alésia, du moins le site qui, près de Montbard, surplombe cette petite ville. C'est là que se trouvait la place forte Gauloise qui fut assiégée par Jules César, faisant prisonnier Vercingétorix, lequel avait pourtant défendu avec succès Gergovie contre les Romains. C'était en 52 avant Jésus-Christ.
Parmi les prénoms dérivés de Reine, et donc de Régina et de Gina, il faut mentionner ceux de Réjane et de Roxane.
Nous en profitons pour ajouter un dicton météo : "étoiles filantes en septembre, les muids (les tonneaux) seront trop petits en novembre".